Nouveau cadre d’intervention de la Métropole pour le financement des programmes d’actions locaux annuels – Intervention de Laurence Frety

M. le Président, cher·es collègues, 

En effet nous pouvons avoir un grand débat sur la politique de la ville et nous n’allons pas tout solutionner aujourd’hui. Mais nous agissons, pour commencer, avec la GSUP.

Nous nous félicitons de cette délibération qui pose un nouveau cadre, plus juste et plus transparent, pour le financement par la Métropole des actions de Gestion Sociale et Urbaine de proximité dans les quartiers prioritaires, pour l’amélioration du cadre de vie. 

Ces actions sont proposées par une variété d’acteurs (communes, régies de quartiers, associations…), avec une forte implication des bailleurs sociaux. Elles permettent la réalisation de petits travaux dans l’espace public et dans les résidences, des actions en faveur de l’entretien et de la tranquillité et pour l’implantation d’espaces verts. Elles favorisent à la fois l’appropriation par les habitants de leur cadre de vie, ainsi que l’insertion professionnelle, via des dispositifs dédiés.  Nous pouvons citer en exemple le jardin partagé qui a été créé dans le quartier des Collonges à Saint-Genis-Laval, celui de l’entretien renforcé des espaces publics mis en place dans le quartier des Vernes à Givors ou encore les actions nombreuses  de la régie de quartier de Bron Terraillon. 

Ces actions sont essentielles pour le quotidien des habitantes et des habitants, pour compenser les dysfonctionnements de certains quartiers en matière d’urbanisme, lutter contre la dégradation du bâti et des espaces publics, créer des liens entre les habitants et rendre les quartiers plus agréables à vivre. Plus d’une centaine d’actions sont cofinancées chaque année, pour un coût total de plus de 6 M€.

Les quartiers de la Métropole ont bénéficié de la GSUP dès son lancement. Les premières conventions en Rhône-Alpes ont d’ailleurs été signées à Vénissieux et Vaulx-en-Velin en 1995. Par cette délibération, nous confirmons notre engagement historique en faveur de la GSUP. Nous le faisons en posant des critères lisibles et justes pour l’attribution des financements, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les critères d’éligibilité ont été clarifiés et la répartition territoriale des financements a été rééquilibrée. Parmi ces critères d’éligibilité, on trouve l’implication citoyenne dans les projets, l’insertion et la contribution à la transition écologique. Du point de vue territorial, les subventions sont attribuées en fonction du nombre d’habitants, avec des montants planchers et plafonds. Parmi les communes sous-dotées jusqu’alors, et qui en sortent gagnantes, figurent Givors, Villeurbanne, Saint-Genis-Laval et Caluire. 

Ces nouveaux critères de subvention pour la GSUP montrent deux choses. D’abord nous sommes cohérents dans nos politiques publiques, en veillant à lier action sociale et environnementale, en portant la transition écologique et solidaire dans les quartiers. Surtout, dans l’ensemble de nos politiques, nous tenons à travailler avec les communes de manière juste, en toute transparence, en gardant comme boussole l’égalité des territoires. Redéfinition des critères de la DSC, redéfinition des critères pour les financements FIC & PROX, redéfinition des critères pour la GSUP : nous proposons une nouvelle méthode de travail, avec et pour les communes, dans l’intérêt des habitantes et des habitants.

Nous remercions les services « politique de la ville » de la Métropole et des communes, ainsi que Renaud Payre, pour le travail effectué.

Nous voterons pour cette délibération.


Laurence FRETY
Conseillère métropolitaine

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