Voies Lyonnaises 7 et 8

M. le Président, chers collègues, 

Deux ans après leur présentation à la presse et aux Grands-Lyonnais·es, c’est avec satisfaction et impatience que nous constatons le très bon avancement du projet des Voies Lyonnaises

Près de 195km ont ainsi déjà été concertés, soit près de 78% du réseau, au travers de 24 concertations dédiées qui ont réuni des milliers de participant·es. Et aujourd’hui, ce sont deux nouveaux tronçons que nous nous apprêtons à entériner : la partie Sud de la Voie Lyonnaise 7, entre le 7e arrondissement de Lyon et Saint-Fons via la rue Garibaldi et la route de Vienne, et la partie Est de la future Voie Lyonnaise 8, qui reliera Mermoz-Pinel au campus universitaire et au parc technologique de la Porte des Alpes.

Après cette longue, mais nécessaire, phase de concertation, les Voies Lyonnaises entrent aujourd’hui dans une nouvelle phase de concrétisation. D’ici l’été 2024, les travaux vont se poursuivre ou démarrer sur pas moins de 10 Voies Lyonnaises. De 29 km aujourd’hui, nous passerons ainsi à 90 km de pistes cyclables livrées ou en passe de l’être à l’été 2024, avant d’atteindre un pic de réalisation en 2025. Je veux donc profiter de cette assemblée pour remercier tous·tes les agent·es et les équipes fortement mobilisés sur ce projet important, ainsi que le Vice-Président Fabien Bagnon qui ne ménage pas ses efforts pour répondre aux attentes des habitant·es de notre Métropole de plus en plus nombreux·euses à se déplacer à vélo et qui espèrent pouvoir le faire dans des conditions enfin sécurisées et confortables.

Un réseau qui avance donc bien, seulement deux ans après son annonce et ses premières études, et qui pour l’essentiel, près de 90% du linéaire, ne pose pas de difficulté majeure. 

Bien au contraire, les Voies Lyonnaises sont d’abord bien accueillies parce qu’elles sont une réponse pragmatique à l’heure où le trafic vélo explose dans la Métropole, encore 15% de hausse cette année, et quand les Grands-Lyonnais·es expriment de fortes attentes d’aménagements sécurisés, continus, confortables ! Des mots mêmes d’un conseiller de l’opposition en commission : « un projet intéressant et bien construit ». Combien d’étudiant·es emprunteront d’ici quelques années cette Voie Lyonnaise 8 pour se rendre en toute sécurité dans leur université ?! Qualité de vie, efficacité, activité physique, un aménagement qui bénéficiera à toutes et tous au quotidien.

Des Voies Lyonnaises bien accueillies parce qu’elles portent aussi, bien au-delà de la seule ambition d’une métropole cyclable, une ambition bien plus large de réaménagement et de rééquilibrage de l’espace public au profit de l’ensemble des usages : la libération et l’élargissement de trottoirs pour les piétons, la sécurisation des espaces publics pour l’ensemble des modes de déplacement, et bien sûr une large végétalisation et désimperméabilisation pour rafraîchir et adapter notre métropole, comme on peut le voir ici sur la VL7 avec une végétalisation de la rue Garibaldi et de la route de Vienne.

Enfin, des Voies Lyonnaises bien accueillies parce qu’elles se réalisent toujours dans la concertation et les échanges, avec les élu·es locaux, avec les habitant·es, les conseils de quartiers, les commerçant·es, pour une intégration du réseau la plus harmonieuse et la plus efficace possible. Et l’on peut prendre l’exemple ici de la Voie Lyonnaise 7, sur la route de Vienne, dont Mr Rudigoz a parlé, pour insérer la piste cyclable, végétaliser, mais aussi conserver la circulation et des places de livraison et stationnement. En tout, 24 concertations, 2 ans d’échanges, près de 3000 contributions et 6000 participant·es. Nous sommes très loin de l’image mensongère véhiculée par certain·es d’un projet déconnecté des réalités du terrain. Bien au contraire, c’est pour recueillir les besoins et les idées des habitant·es de chaque quartier que ces concertations sont organisées par tronçon et au plus près des habitant·es. Un processus certes long, chronophage même, mais indispensable pour l’indispensable transition des mobilités que nous devons réussir ensemble.

Bien sûr, et c’est bien normal, ces Voies Lyonnaises peuvent aussi parfois susciter de forts débats, parce que le nécessaire rééquilibrage du partage de l’espace public ne se fait pas à coup de baguette magique. Nous sur-investirions dans le vélo, entend-on parfois ? Bien au contraire, après des décennies d’investissement colossaux dans les infrastructures routières, un juste équilibre est plus que jamais nécessaire en faveur des modes actifs, des piétons et des cyclistes, et de la nature en ville. Nous sommes toujours à la recherche des compromis entre continuité cyclable pour assurer la sécurité des cyclistes et prise en compte des besoins des autres modes de déplacements. Un réseau cyclable structurant comme les Voies Lyonnaises pour le prix d’une ligne de tramway : une excellente opportunité d’accompagner et d’amplifier la transition des mobilités et le report modal depuis la voiture individuelle, pour faire en sorte que celles et ceux qui souhaitent se déplacer en vélo puisse le faire. 

Ce que nous regrettons, ce ne sont pas ces débats – ils sont légitimes – mais l’instrumentalisation politique qui est faite d’une petite trentaine de kilomètres par les oppositions locales. Des oppositions qui n’hésitent pas à saturer l’espace médiatique à coup d’arguments fallacieux et souvent mensongers : “autoroute à vélo” a-t-on entendu, quand Les Voies Lyonnaises sont d’abord conçues pour inclure l’ensemble des cyclistes, quel que soit leur âge, leur condition physique ou leur motif de déplacement ; “bétonner” alors qu’au contraire ce sont des centaines d’arbres qui sont plantés et des milliers de mètres carrés désimperméabilisés pour adapter la ville ; voire parfois des montages bidonnés, des usurpations du logo et de la charte graphique, alors que les mêmes nous reprochaient ce matin, dans leurs interventions préalables, de « travestir la réalité »… Comme sur beaucoup de sujets en somme, tout le monde se dit pour sur le papier, mais dès qu’on passe aux choses concrètes et qu’on se confronte aux réalités … ça n’est plus la même chose.

Enfin, en 2026 ce sont plus de 200 km de pistes qui composeront le réseau des Voies Lyonnaises, et à n’en pas douter les Voies Lyonnaises 7 et 8 en seront des maillons importants. Un réseau qui répondra à une attente forte des habitantes et habitants et qui bénéficiera à l’ensemble des usager·es de l’espace public pour une Métropole de Lyon toujours plus agréable, plus verte, plus inclusive et moins polluée.

Vincent MONOD
Conseiller métropolitain

Requalification de la Grande rue de la Guillotière

M. le Président, cher·es collègues,

Je vais vous parler du projet de requalification de la Grande rue de la Guillotière, et non pas du projet de l’avenue des frères Lumière, ni des Voies Lyonnaises, même si ce projet est effectivement entouré de Voies Lyonnaises. Plutôt que de polémiquer sur ces projets, laissez-moi plutôt vous parler de la Grande rue de la Guillotière, et c’est bien ce qui compte, ce qui dicte notre action à la Métropole de Lyon : pouvoir améliorer le quotidien des habitant·es et adapter notre Métropole. Car Mr Le Faou, si vous étiez venu à la réunion publique que nous avons effectué en Mairie du 7e, vous l’auriez vu, c’est avec une grande attente et beaucoup d’envie que ce projet de requalification a été accueilli par les habitant·es, les commerçant·es et le conseil de quartier, venu·es en nombre assister à la réunion publique.

Une grande rue aujourd’hui 100% minérale, pas un arbre ni un brin de verdure à l’horizon, alors qu’elle se trouve à deux pas du parc Blandan, véritable poumon vert du quartier. Une rue ou la voiture est encore reine, avec des bandes cyclables transitoires compliquées et dangereuses, des trottoirs pour les piétons étroits, de travers et abîmés. Ce projet, il permettra la plantation d’une soixantaine d’arbres le long d’une large bande plantée continue tout du long, des trottoirs enfin confortables de 2 mètres minimum pour les piétons, et une piste cyclable sécurisée, le tout en préservant l’usage actuel avec une circulation inchangée et une bande de stationnement préservée pour les besoins des client·es et des commerces. Le projet amènera un véritable renouveau, un gain de qualité de vie indéniable pour les riverain·es du quartier Blandan et une attractivité retrouvée pour les nombreux·euses commerçant·es.

Quatre petites placettes seront aménagées le long de ces 500 mètres de voirie, quatre nouveaux lieux végétalisés et propices à la vie de quartier, au repos et aux pauses sur le chemin du retour des deux écoles du quartier. Les habitant·es ont pu s’exprimer sur les aménagements de ces petites places et leurs attentes sur leurs futurs usages ont été prises en compte.

Je ne serai pas plus long Mr le Président. Je souhaite remercier, pour finir, le travail important, de grande qualité, réalisé par les équipes de la Métropole en charge du projet, qui ont pris le temps avec nous d’aller à la rencontre des personnes concernées pour avancer rapidement et proposer dès 2024, avant les grands travaux de la rue Garibaldi, une Grande rue de la Guillotière enfin à la hauteur de son illustre histoire, elle qui fut si importante dans le développement de Lyon, départ des chemins reliant la Ville à l’Est du territoire.

Merci.

Vincent MONOT
Conseiller

Appel à projets ilot multisport inclusif et pistede Parilly

M. le président, mes chers collègues,

L’activité physique nous permet à toutes et tous de préserver notre santé. Pour ma part, c’est surtout le vélotaf qui me maintient en forme. Mais avant d’avoir des journées de 25h à cause de mes activités associatives et politiques, j’ai fait 9 ans d’athlétisme. Je faisais du décathlon, c’est-à-dire toutes les disciplines. Ça m’a permis de passer du bon temps, de rencontrer des personnes géniales, et de me construire une bonne santé. Et plus important encore : j’y ai appris le goût de l’effort et la discipline de la persévérance. Pour toutes ces raisons, je suis particulièrement reconnaissant d’avoir eu la chance de pratiquer ce sport.

Mais tous n’ont pas cette chance. Si 90% des Français apprécient faire du sport, plus de la moitié ne pratiquent pas une activité physique suffisante pour se maintenir en bonne santé. Et il existe une regrettable corrélation entre le taux de pratique sportive et les inégalités sociales, car la proximité et le coût d’accès des équipements sont déterminants dans le choix d’une pratique sportive. Il y a aussi une corrélation avec le genre : les femmes sont moins nombreuses que les hommes à avoir une activité sportive suffisante. Et pour finir, les équipements ne sont pas toujours adaptés aux personnes en situation de handicap.

En tant que pouvoirs publics, nous avons la responsabilité de rendre possible et facile pour tous l’accès à des pratiques sportives. 

C’est ce que nous faisons avec un appel à projet inédit pour créer des îlots multisports en libre accès qui viendront étoffer notre offre en équipements publics sportifs. Les communes et bailleurs sociaux qui répondront devront accorder une attention particulière à l’inclusivité de leurs projets. Les parents, les enfants, les jeunes, les séniors, les hommes, et les femmes : tous devront y trouver leur place.

Avec 50 000 à 300 000 € de financement par projet, et une enveloppe de 2 M€, 10 à 20 îlots multisports vont fleurir dans notre métropole d’ici 2026. Le 1er de ces îlots verra le jour sur le site de Parilly pour un montant de 300 000 €.

Dans le parc métropolitain de Parilly, il y a aussi un stade. J’y suis allé un certain nombre de fois pour des entraînements et compétitions d’athlétisme. Le cadre est très sympathique, et il y a de quoi s’entraîner dans toutes les disciplines, du 3000 m steeple au saut à la perche en passant par le lancer de marteau. Mais le stade n’est pas éclairé, les tribunes ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite, et les vestiaires laissent à désirer : dans mes souvenirs il n’y avait que 2 WC. Chaque année, ce stade accueille 180 événements sportifs et 280 000 collégiens. Nous proposons de rénover la piste, de rendre accessibles les tribunes, de construire des vestiaires, et d’installer des éclairages. Ce sont des investissements dont le stade a bien besoin.

Mes chers collègues, le sport c’est la santé. C’est un bien commun qui doit être accessible à tous. Je me réjouis de ce projet de délibération que je vous invite à voter, et je remercie le vice-président Groult et les services pour le travail accompli.

Nicolas BARLA
Conseiller métropolitain

Construction de logements sociaux étudiants

En cette période de rentrée, notre métropole, très attractive pour les études de toute sorte, accueille près de 185 000 étudiant·es auxquel·les d’ailleurs, nous souhaitons la bienvenue. Parmi elles et eux, il y a 36 000 boursier·es.

Le nombre d’étudiant·es est en hausse chaque année et pour les nouveaux·elles arrivant·es, une des premières préoccupations reste hélas la recherche d’un logement à prix abordable. Qui n’a pas vu passer sur les réseaux sociaux ces deux derniers mois des appels désespérés pour un logement étudiant. Certain·es se trouvent même contraint·es de renoncer à leur premier choix d’étude faute d’hébergement.

Les fortes tensions qui existent sur le marché de l’immobilier – la crise est nationale -, ajoutées à une inflation inédite pour ces dernières décennies, particulièrement sur les produits alimentaires, viennent aujourd’hui précariser un nombre croissant d’étudiant·es dont les moyens sont souvent déjà très restreints.

Récemment un sondage Ifop montrait ainsi qu’un·e étudiant·e sur deux avait déjà dû supprimer un repas du fait de l’inflation. On sait aussi que certain·es ne peuvent recourir aux soins de santé par manque de moyens. Je veux ici rappeler le soutien apporté par la Métropole à l’Institut Régional Jean Bergeret, initié pendant la crise Covid, qui propose une offre d’écoute et de soutien psychologique aux étudiant·es.

Face à ce constat d’une précarisation croissante, 14 président·es d’université viennent récemment de lancer un appel pour la création d’une allocation d’étude pour tous·tes les étudiant·es. Que l’on soit d’accord ou non avec leur proposition, cet appel nous rappelle collectivement l’urgence de lutter concrètement contre les inégalités socio-économiques, de permettre à celles et ceux qui sont l’avenir de notre société d’étudier dans de bonnes conditions, en somme, d’assurer l’égalité des chances et l’accès aux études pour toutes et tous !

A la métropole nos leviers d’actions peuvent concerner par exemple : le logement étudiant, la lutte pour la justice alimentaire, le soutien aux associations étudiantes, le bien être des étudiant·es … des préoccupations qui se retrouvent dans le nouveau schéma de développement universitaire ambition 2030, voté en décembre 2022, et nous remercions le vice-président Jean-Michel Longueval pour son investissement à ce sujet.

Avec près de 14,5 millions d’euros déjà investis, la Métropole porte une politique ambitieuse de développement du logement social étudiant. Alors que la population étudiante du territoire va continuer de croître, nous maintenons cet engagement fort avec un objectif de 625 places par an de logements sociaux étudiants à horizon 2030. C’est aussi le sens de la présente délibération, qui propose l’individualisation de 3,5 millions d’euros sur les 6 prévus par la Métropole en faveur du logement social étudiant dans le cadre du CPER 2021-27. Nous voterons aussi plus tard dans ce Conseil un soutien financier à l’AFEV, pour l’ouverture de 53 nouvelles places de colocation en logement social pour des étudiant·es, dans les quartiers prioritaires de la ville

Et quand enfin on a un toit sur la tête il faut également se déplacer et se nourrir. Et sur ces sujets-là aussi, la Métropole s’est engagée et s’engage !

Pour favoriser la mobilité des étudiant·es, nous avons baissé les tarifs TCL de 32,50€ à 10€ pour les boursier·es et à 25€ pour les 18/25 et les étudiants. Nous avons aussi mis en place le prêt gratuit de 10 000 free vélo’v, qui rencontrent un vrai succès ! 

La Métropole s’engage aussi contre la précarité alimentaire, avec deux autres délibérations soumises au vote lors de ce conseil. L’une permettra une aide d’urgence de 10 000€ à GAELIS et L3DD, deux associations qui interviennent dans le domaine de l’aide alimentaire à destination des étudiant·es. La seconde permettra la poursuite d’une expérimentation entamée dès 2022, visant à sensibiliser et accompagner financièrement près de 360 étudiant·es et jeunes adultes en situation de précarité alimentaire vers une alimentation plus saine et locale, ma collègue Nadine Georgel y reviendra. 

Et pour conclure, lorsqu’on a un toit, de quoi se nourrir et se déplacer, on peut enfin étudier mais aussi participer à des projets et s’émanciper. Et c’est notamment dans cette perspective que nous voterons une autre délibération, qui permettra de soutenir 18 initiatives associatives étudiantes,
autant de projets qui contribuent à la vie de la cité, à l’engagement citoyen, et qui favorisent l’innovation et l’expérimentation

Ainsi nous voterons naturellement pour cette délibération.

Caroline LAGARDE
Conseillère métropolitaine

Justice alimentaire

Merci monsieur le président,

Comptant parmi les 70 % d’adultes qui ne mangent pas systématiquement 5 fruits et légumes par jour mais qui sont désireux de faire mieux, je me suis arrêtée en chemin ce matin chez un primeur pour acheter une botte de carottes.

A la différence de la betterave ou de l’artichaut qui – eux – ne sont identifiés que par 1 enfant sur 10, les carottes font partie des habitudes alimentaires des Français. Si l’adage populaire leur prête la vertu de rendre les gens plus aimables, la science établit que leur richesse en beta-carotene – participe à ralentir le vieillissement cellulaire et donc à prévenir certaines maladies.

Cet achat d’une botte de carottes à 5 euros/ pièce est sans nul doute vertueux.

Il soutient en effet les producteurs de carottes qui ont vu leur production baisser de 20% en raison du changement climatique. Il  soutient également l’agriculture biologique qui connaît une conjoncture difficile. Enfin, il témoigne de la volonté de maintenir une agriculture locale, dans la métropole notamment. Je tiens – au nom du groupe Les Écologistes – à souligner ici l’action remarquable de détermination et d’engagement du vice-président Jérémy Camus.

Aussi vertueux qu’il soit, cet achat relève néanmoins moins d’un choix individuel que d’une conjonction de facteurs socio-économiques.

D’un point de point sociologique, si l’on compare aujourd’hui les plus jeunes à leurs grands-parents,  ils mangent 3 à 4 fois moins de fruits et légumes et – sans surprise – ils sont 6x plus nombreux à  souffrir de surpoids. Dans le même temps, 100% des spots publicitaires alimentaires qui leur sont destinés font la promotion d’aliments avec des nutriscores C, D ou E.

D’un point de vue économique, je ne surprendrais personne en rappelant que l’alimentation des ménages est directement liée à leur revenu disponible, et constitue souvent la première variable d’ajustement.

Ainsi, alors que les carottes ont augmenté de plus 60 % depuis 2021, leur consommation a chuté de 17 % sur la même période.

Alors que se dégradent tout à la fois les conditions de l’agriculture durable, les connaissances et de la culture du manger sain, et les capacités financières des ménages, l’injustice alimentaire si elle est croissante et flagrante, reste à ce jour sans réponse de l’Etat.

***

Comme nous y invitaient les élus locaux – dont Jeremy Camus – signataires d’une récente tribune parue dans Libération: « Pour un accès à une alimentation de qualité, soutenons les initiatives locales ! ».

Et c’est bien de pouvoir d’agir rendu aux citoyens, d’inclusion des plus précaires, de démocratisation des structures de gouvernance et de co-construction avec les acteurs de notre territoire dont il s’agit avec : l’expérimentation du projet Sesame (acronyme de sécurité sociale alimentaire métropolitaine) porté par le collectif Territoires à VivreS, du projet jeunesse animé par Agribio Rhone Loire, ou du Tiers-lieu alimentaire du Faitout.

En votant cette délibération, notre Conseil approfondi d’une part la stratégie alimentaire métropolitaine en renforçant les moyens de production du territoire et les circuits de distribution et d’éducation. D’autre part, il pose les jalons d’un droit essentiel et plus que jamais nécessaire : le droit à une alimentation durable.

Nous avons ici la chance de faire de notre métropole une collectivité pionnière en innovant pour la justice alimentaire. Le groupe Les Écologistes soutient donc avec enthousiasme cette délibération qui plantent les graines  – notamment d’une sécurité sociale de l’alimentation – qui ne manqueront pas de germer au delà du 8e arrondissement de Lyon et de notre Métropole.

Je vous remercie

Nadine GEORGEL
Conseillère métropolitaine

Une navette fluviale sur la Saône


Dès 2025, les TCL s’étofferont d’un tout nouveau mode de transport : une navette fluviale ⛴️

Avec SYTRAL Mobilités, nous avons une priorité : développer de nouvelles solutions de transports et accélérer le développement des transports en commun pour donner au plus grand nombre les moyens d’une mobilité durable, performante et abordable !

Dans ce cadre, une toute première ligne de transport fluvial sera mise en place dès 2025 sur la Saône, accessible avec un simple ticket TCL. On vous en dit plus 🔎↩️ :

🔷 Rapide, cette future liaison fluviale, longue de 3,4km, reliera les quartiers de l’Industrie (Lyon 9e) au quai Saint-Antoine (Presqu’île, Lyon 2e) en seulement 15 minutes. La ligne proposerait une amplitude horaire de 7h à 21h, avec l’objectif d’atteindre une fréquence de 15’ en heures de pointe fin 2025.  

🔷 Utile et pratique : les futures navettes pourront accueillir 70 à 90 personnes. Plusieurs arrêts seront desservis : Vaise-Industrie (Lyon 9e) <-> quai St Vincent (Lyon 1) <-> quai St Antoine (Lyon 2), puis dans un second temps le bassin de la Confluence. Et bonne nouvelle pour les 🚴 : pour favoriser la multimodalité, les navettes seront aménagées pour permettre l’emport de vélos, comme c’est déjà le cas sur une partie du réseau TCL.

🔷 Écologiques, puisque les futurs bateaux seront à énergie décarbonée !

🛳️ Cette nouvelle liaison fluviale sera mise en service progressivement, dès le printemps 2025. Rapide, utile et écologique, elle offrira aux Grands-Lyonnais une nouvelle solution de transport alliant performance, qualité de service, et surtout : plaisir de naviguer dans un cadre exceptionnel 🌆

RENFORCER L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE SUR NOTRE TERRITOIRE

Mettre à contribution les ressources présentes

Dans son projet de loi sur l’Industrie verte, le gouvernement défend une économie circulaire centrée autour de la compétitivité et de la souveraineté. Cette approche ne correspond pas à notre vision. Notre modèle est axé autour de l’attractivité productive en mettant à contribution les ressources et le talent des TPE / PME présentes sur notre territoire.  

Notre trajectoire est de repositionner les métiers du quotidien – appelés les métiers du “FAIRE” – au cœur de notre territoire pour porter nos actions envers les jeunes dans les collèges, les personnes en parcours d’insertion, les personnes en reconversion professionnelle ou les familles/grand public.

Encourager le dynamisme économique de la filière vélo et micro-mobilités

Nous avons commencé à relever ce défi l’année passé, celle-ci fut particulièrement encourageante pour la filière vélo sur le territoire. Avec le développement du pôle de compétitivité CARA dédié aux mobilités, la Métropole de Lyon se positionne comme la plus grande métropole française engagée en faveur de la filière vélo et des micro-mobilités en accueillant 112 entreprises industrielles et de services de mobilités actives génératrices de près de 630 emplois.

Par exemple, “Le Grand Plateau”, tiers-lieu de 8 000 m2 dédié à la filière vélo et aux micros-mobilités ouvert depuis maintenant presqu’un an, a presque doublé le nombre d’entreprises innovantes en accueillant désormais 19 entreprises sur son secteur. Implanté en son cœur, l’Usine à Vélo -société coopérative d’intérêt collectif – participe au développement de la filière vélo locale. Son ambition est de fabriquer 15 000 vélos par an.

C’est ce type de projet issu de cette dynamique territoriale que nous soutenons : vertueuse pour l’emploi, respectueuse du climat et qui contribue au rayonnement et à la structuration de la filière vélo au niveau national.

DÉVELOPPER UNE VRAIE STRATÉGIE POLITIQUE D’ATTRACTIVITÉ INDUSTRIELLE

Nous développons depuis 2020 une stratégie économique assurant le maintien d’une économie dynamique et s’inscrivant dans les limites planétaires. Bénéficiant d’un fort tissu industriel, la Métropole s’engage auprès des citoyens et de l’emploi pour les accompagner dans leurs démarches de transition environnementale, sociale et économique.  

Disposer d’une offre d’accueil complète et adaptée pour l’industrie

Cela passe par le développement d’une offre d’accueil et de service adaptée aux besoins des industries. Favorable aux installations des TPE/PMI sur notre territoire, nous avons décidé de maintenir notre activité professionnelle dans notre PLUi-H : les espaces productifs ont été sanctuarisés par un zonage dédié aux activités productives en milieu urbain.  

Environ 1 500 entreprises sont rencontrées chaque année. Nous intervenons à toutes les échelles du territoire pour les accompagner dans leur développement tout en se chargeant de préserver et d’équilibrer les espaces productifs. Une proximité qui permet de répondre aux problématiques d’entreprises et de faire émerger des besoins.

Accompagner la transformation de l’industrie pour qu’elle soit plus propre, plus résiliente, plus sûre et plus sécurisante

Nous travaillons ensemble sur les besoins des industriels pour amorcer leur transition via le fond d’amorçage industriel. Cet accompagnement se traduit par une transformation des processus de production en soutenant la mutation des filières prioritaires comme le textile, l’agroalimentaire, la santé, la chimie… Ce sont déjà près de 300 entreprises qui se sont rapprochées du Fonds d’amorçage industriel à impact environnemental et social lancé pour les accompagner avec le soutien de l’État.

Cette transformation des acteurs professionnels passe aussi par des étapes d’éco-incitation. Pour les acteurs économiques, la Métropole de Lyon a mis à disposition l’outil de mesure gratuit “Kelimpact” qui leur permet de mesurer leurs impacts environnementaux, sociaux mais aussi leurs impacts sur le territoire tout en pointant les leviers avec la Métropole de Lyon pour faire évoluer les modes productifs, de recrutement, les gouvernances et coopérations. Ce sont plus de 600 entreprises qui utilisent désormais cet outil !

L’année dernière, plusieurs appels à projet ont été lancés pour soutenir financièrement les entreprises du territoire dans leur transformation écologique. Plus de 55 PME/TPMI y ont répondu, ce sont 14 entreprises qui ont été retenues et qui ont vu leurs projets cofinancés pour un montant de plus de 356 961 euros.

Reconnecter l’industrie à son territoire et à ses habitant·es

Dans le souhait d’animer les acteurs du territoire tout en soutenant des projets sur l’emploi et l’insertion, la Métropole de Lyon a impulsé la création de la fondation ILYSE (Industrie Lyon Saint-Etienne) pour poursuivre ses objectifs de déploiement d’une industrie soutenable et plus sobre sur le territoire. La fondation propose des dispositifs complémentaires pour aider cette transformation à mieux produire localement, créer des emplois tout en intégrant une meilleure qualité de vie pour les habitant·es pour massifier et accélérer les actions de sensibilisation sur l’industrie.

Agir en faveur de l’emploi et de l’insertion sur le territoire

La Métropole de Lyon s’engage pour l’emploi et l’insertion en proposant un partenariat unique avec les entreprises avec la nouvelle “Charte des 1 000 entreprises” qui se veut plus engageante, avec un meilleur impact dans une démarche de progrès. Cette Charte animée par la Maison Métropolitaine d’Insertion pour l’Emploi propose 20 actions concrètes sur lesquelles peuvent se positionner les entreprises. Elle sert notamment à faciliter les recrutements, développer une véritable politique de responsabilité sociale et sociétale des entreprises, ainsi qu’un réseau professionnel.

Coopérer avec les territoires, les industriels et l’écosystème local

Notre coopération s’appuie sur des partenariats forts au sein du territoire métropolitain en impliquant les acteurs de filières et les citoyens. Des actions de reconnexions sont expérimentées comme celle menée par l’entreprise AB Fonderie qui a décidé, en signant le “Manifeste pour une industrie qui se transforme et s’engage pour l’environnement” de la Métropole de Lyon, de mettre l’humain et le respect de l’environnement au cœur de ses valeurs et de son activité. La transmission des savoirs s’effectue par nos structures d’insertion comme “Vélogik inclusion Estime” qui emploie 8 salariés et exerce différentes activités autour du vélo : entretien, réparation de cycles, reconditionnement… Elle s’est notamment engagée dans le projet Free Vélo’v de la Métropole de Lyon.

Poursuivant sa stratégie de développement économique, la Métropole de Lyon est entrée au capital de la société coopérative “Rebooteille” qui met en place et coordonne une filière locale de réemploi des bouteilles en verre, dans une logique d’économie circulaire et de réduction des déchets.

La Métropole de Lyon a donné aussi un coup de pouce à “Soofût”, une jeune entreprise éco responsable et solidaire de Saint-Priest qui loue et lave des fûts inox pour les brasseurs de la région. À Saint-Priest, la Métropole de Lyon a transformé un vaste site industriel inoccupé en plate-forme pour les jeunes entreprises de l’économie circulaire : les Ateliers Briands, un lieu idéal pour échanger et collaborer qui comprend 24 entreprises et plus de 70 personnes.

Avec 50 % de la richesse créée sur le territoire et 75 500 emplois, l’industrie est un des moteurs de l’économie de la Métropole de Lyon. Aujourd’hui confrontée à des défis climatiques majeurs, la Métropole de Lyon accompagne les acteurs productifs en construisant une stratégie industrielle ambitieuse qui leur permettra de diminuer leur empreinte carbone et d’opérer une transformation audacieuse pour se réinventer.

Enfance et famille : des moyens renforcés

👶🤱 Protection maternelle et infantile, protection et accompagnement des jeunes en danger, soutien à la parentalité, développement des modes de garde… La Métropole de Lyon œuvre pour l’enfance et la famille en soutenant les parents et en accompagnant les enfants dans leurs premières années 🤝

💰 Depuis trois ans, la Métropole de Lyon a renforcé les moyens alloués à la Prévention et à la Protection de l’Enfance. Avec 189 millions d’euros inscrits au budget 2023, ce sont près de 40 millions d’euros supplémentaires qui ont été engagés en faveur de cette politique depuis 2020.

Nous voulons maintenant aller plus loin et renforcer la prise en charge de l’enfancerépondre mieux aux besoins fondamentaux des enfants, et les replacer au cœur de nos orientations en les impliquant davantage dans les décisions qui les concernent.  

On vous en dit plus 🔎↩️

🔷 Accueillir les jeunes dans de meilleures conditions 🏘️

Dans la Métropole, ce sont au total 12 300 jeunes mineur·es ou majeur·esqui sont accueilli·es et accompagné·es au titre de l’aide sociale à l’enfance. L’Observatoire Métropolitain de la Protection de l’Enfance, que nous avons récemment créé, nous permettra notamment de mieux comprendre et mieux identifier les besoins, pour un pilotage plus efficace des politiques. 
Pour garantir de bonnes conditions d’accueil, la Métropole modernise et crée donc de nouveaux lieux d’accueil :   


🔸 Rénovation et agrandissement de foyers, comme celui des Cèdres Bleus (Lyon 5e) et des Tilleuls (Vénissieux), qui accueillent des jeunes mineurs en difficultés.
🔸 Création d’une nouvelle pouponnière associative, pour de très jeunes enfants de -3 ans, et de deux dispositifs d’accueil relais, des lieux qui permettent d’accueillir, d’informer et d’accompagner les assistant·es maternel·les, les parents et leurs enfants. 
🔸 Ouverture de la Maison des 4 Vents, qui permet d’accueillir une vingtaine de jeunes Mineur·es Non Accompagné·es, mais aussi d’un tout premier site de Tiny Houses, à Villeurbanne, destiné aux jeunes majeurs, un public pour lequel nous allons déployer près de 1000 places dans les années à venir. 
🔸 Avec les Tiny Houses, la Métropole expérimente également de nouvelles formes d’hébergement qu’elle propose notamment aux mères isolées avec enfants de -3 ans, un public qui n’était pas suffisamment pris en charge jusqu’à présent. 

🔷 Renforcer les politiques de prévention et de soutien aux compétences parentales 🤝

🔸 La Métropole soutient le déploiement de la prévention spécialisé pour faciliter la socialisation et l’insertion des jeunes, prévenir la délinquance juvénile et la déscolarisation. La Métropole s’est notamment engagée dans le programme des Bataillons de la Prévention, initié par le gouvernement, et qui doit permettre le déploiement de nouveaux éducateurs spécialisés dans plusieurs quartiers prioritaires du territoire. 
🔸 Par ailleurs, nous soutenons des actions de parrainage et de mentorat, qui permettent de favoriser l’insertion des jeunes et de sécuriser leurs parcours, qu’ils soient pris en charge par la protection de l’enfance ou non. Avec l’UDAF et Proxité, nous développons ainsi, par exemple, une action de parrainage destinée à accompagner les jeunes issus des territoires en difficultés vers la réussite scolaire et professionnelle.  
🔸 La Métropole soutient aussi le développement des compétences parentales, avec par exemple l’ouverture d’un nouveau centre parental à Villeurbanne. Ce lieu, qui propose d’accueillir et d’accompagner les parents et leurs enfants, permet de développer les compétences parentales et de prévenir les séparations parents – enfants.

🔷 Garantir aux jeunes de meilleurs parcours, plus protecteurs et sans ruptures ! 

🔸 La Métropole investit par exemple dans les Contrats Jeunes Majeurs pour permettre de poursuivre l’accompagnement au-delà des 18 ans, et de le personnaliser pour favoriser l’insertion et le suivi des jeunes. Nous travaillons aussi à une articulation du Revenu Solidarité Jeune et du Contrat Jeune Majeur afin de prolonger si besoin l’accompagnement des jeunes sortants de la protection de l’enfance jusqu’à leurs 25 ans.
🔸 Pour améliorer l’efficacité de nos politiques, nous voulons aussi changer en profondeur les manières de faire. Pour cela, nous replaçons les jeunes au cœur de nos orientations, en étant plus à l’écoute de leurs besoins. Dans ce cadre, nous allons par exemple créer un Comité des Jeunes de l’Aide Sociale à l’Enfance, pour mieux les écouter et les associer à l’élaboration des politiques qui les concernent.  

🔷 Un vaste programme de rénovation pour l’IDEF 🏘️

L’Institut Départemental de l’Enfance et de la Famille (IDEF), implanté à Bron, accueille en urgence, chaque année, près de 1200 bébés, enfants, adolescent·es et mamans mineures. En réponse au manque de places et pour moderniser les locaux vieillissants, la Métropole s’engage dans un vaste programme de rénovation du site de Bron. 8 millions d’euros seront ainsi investis, et permettront notamment la création d’un nouveau bâtiment plus fonctionnel. Un nouvel espace famille a déjà été inauguré sur place : lieu d’accueil et de rencontre, il permet aux parents d’exercer leur droit de visite dans de bonnes conditions, en compagnie d’un·e médiateur·rice.



Biodiversité : plusieurs programmes pour préserver les espèces animales de notre territoire

Nos écosystèmes sont aussi riches qu’ils sont fragiles: certaines espèces animales subissent de plein fouet le dérèglement climatique en même temps que nos activités urbaines. Cette triste tendance risque de mener à la disparition d’espèces rares au sein de la Métropole.

🪶 Pour limiter ces risques, nous engageons des dispositifs et des actions adaptés à ces animaux, en plus des mesures de restauration et de préservation des corridors écologiques de notre territoire.

Transformation d’une ancienne friche industrielle à Saint Priest en plaine pour les oedicnèmes criards

Cette plaine de 12 hectares permet à ces oiseaux de se reproduire au sol, et abrite 13 autres espèces remarquables. Sa restauration pourra ainsi préserver l’habitat de ces animaux, favoriser la reproduction et la conservation d’une espèce rare et ainsi préserver l’ensemble de la biodiversité.
Des postes d’observation au niveau du sol seront aménagés afin que les classes scolaires puissent venir observer les différentes espèces.

Lancement d’un plan de sauvegarde des hirondelles et des martinets

Ce plan veut lutter contre le déclin vertigineux de plusieurs espèces sur notre territoire. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance, comme la diminution du nombre d’insectes ou encore et la réduction de leurs possibilités de nidification due à la modernisation des constructions. Avec l’appui de la LPO Rhône-Alpes, et avec un budget de 120 000 euros, ce sont 4 espèces concernées par ce plan qui bénéficieront du déploiement de structures adaptées et de la sensibilisation auprès des communes et professionnels du bâtiments afin de penser nos milieux urbains en meilleure adéquation avec les oiseaux du territoire.

Enfin, un travail  d’amélioration de la connaissance sur la présence de ces espèces permettra de mieux comprendre quelles mesures et priorités il faudra mettre en place pour les préserver au mieux. Plusieurs installations ont déjà été lancées depuis l’approbation de ce plan en mars 2023. Nous avons construit des bacs à boue indispensables à la construction de nids d’hirondelles comme sur les quais du Rhône, et de nichoirs sur les bâtiments de la Métropole.  

Notre intervention en conseil métropolitain

Plan de sauvegarde des hirondelles et des martinets – Nathalie DEHAN

M. le président, chers collègues, Allons-nous connaître des printemps sans hirondelle ?  Ces printemps que Rachel Carson, en 1962, nous prédisait silencieux si nous n’agissions pas. C’est hélas une possibilité quand on voit les courbes des populations d’hirondelles de fenêtre; ou pire encore celles des hirondelles rustiques, qui connaissent comme beaucoup d’oiseaux un déclin largement…

Tourisme durable : Un sentier de grande randonnée (GR)  pour relier tous les forts de la Métropole !

🥾 À l’été 2022, nous avons inauguré, avec la fédération française de randonnée, le sentier GR169. Baptisé “la Métropole par les forts”, cet itinéraire relie la gare d’Irigny à celle de Feyzin en passant par 12 forts qui ceinturent la collectivité. 

📍 Ce sentier de 170 km permet de faire le tour de notre territoire en 8 à 10 jours. Il est autant adapté aux grand·e·s sportif·ves qu’aux randonneur·euses du dimanche: il comprend des itinéraires de promenade à la journée ou demi-journée, plusieurs offres d’hébergement touristique à proximité, et est accessible en transport en commun sur de nombreux points de départs. 

Cet itinéraire ludique et accessible à tous·te·s est l’occasion de redécouvrir notre patrimoine ainsi que les nombreux paysages qui occupent notre Métropole, des Monts du Lyonnais aux grands parcs de Miribel et Lacroix Laval, en passant par les bords du Rhône et nos villages.

Ce projet illustre parfaitement nos engagements en faveur du développement du tourisme de proximité, comme il l’a été présenté dans notre schéma de développement du tourisme responsable en décembre 2021.

A travers le développement et la valorisation des pratiques comme la randonnée, nous poursuivons nos objectifs de prolonger les séjours et équilibrer les flux touristiques sur l’ensemble du territoire, tout en offrant des activités accessibles sur l’ensemble de l’année. 

Notre intervention en conseil métropolitain

“Nous voulons développer une stratégie touristique pour maintenir notre place de 1ère destination française de tourisme responsable.” 🌱 – Intervention de Valérie ROCH

Monsieur le président, mes chers collègues,  Le schéma de promotion du tourisme responsable qui nous est présenté aujourd’hui résulte d’un effort collectif de près d’une année entre nos services, les collectivités et les acteurs du tourisme de notre territoire. Ce travail inédit s’est montré nécessaire pour faire l’état des lieux d’un secteur dont  la crise…